La lâcheté suprême, c’est de trouver, in fine, les arrangements pour sauver sa peau et sa petite famille, alors qu’on a causé tant de morts innocents sur son chemin. L’entêtement de Bachar Al-Assad accréditait une thèse : les hommes qui n’ont connu que les paillettes du pouvoir ignorent qu’on peut vivre sans.
L’ex-président syrien se savait pourtant en sursis depuis la guerre civile qui a rongé son autorité aux trois quarts. L’affaiblissement des tuteurs iraniens, la mobilisation de l’allié russe en Ukraine et la mort du grand protecteur Hassan Nasrallah ont précipité ce qui était inéluctable : la chute d’un fruit trop pourri. On le croyait capable de mourir en héros, comme souvent promis. Le lâche !
Tiburce