Interpellé dans la soirée du lundi 07 octobre puis placé sous mandat de dépôt le 14 octobre 2024 suite à des publications sur les réseaux sociaux après l’arrestation de l’homme d’affaires Olivier Boko, Hosée Houngnibo, coordonnateur du mouvement OB 26 a de nouveau comparu devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, ce jeudi 28 novembre 2024.
Poursuivis pour des faits de « harcèlement par le biais d’un système de communication et incitation à la rébellion », le mis en cause risque une peine de prison ferme. À l’audience de ce jour, le substitut du procureur a requis deux ans de prison ferme contre lui.
Après les réquisitions du procureur, l’avocat de Hosée Houngnibo, maître François Kèkè a plaidé sa relaxe pure et simple. Selon lui, son client n’a pas pu se défendre correctement, pour avoir été interrogé sans la présence de son conseil, dès le début de l’enquête. Il a, par ailleurs, demandé aussi la restitution du véhicule de son client. Le délibéré du dossier est prévu au 23 janvier 2024.
Pour rappel, lors de sa déposition le jeudi 24 octobre 2024, Hosée Houngnibo a justifié ses messages incriminés par la justice. Il regrette la mal interprétation de ses dires dans un groupe WhatsApp. Pour lui, ses propos étaient de nature à rappeler que le pouvoir politique ne dure pas éternellement. Il a ajouté n’avoir nullement eu l’intention d’injurieux le chef de l’Etat. Il a demandé pardon au président Patrice Talon et sollicité la clémence de la Cour.