A La UNEPolitique

Ah nanar ! un billet de Tiburce Adagbè

Le temps est amer pour le « pain de sucre » béninois. Notre ananas est viré sans ménagement de tous les rayons de supermarché français. Affligeant et même… humiliant ! Les répercussions ne tarderont pas à se faire sentir dans la bourse du petit producteur à Sékou, Tori ou à Zê. La faute, dit-on, à la présence de trace de produits chimiques.

Ne soyons pas naïfs. La mondialisation est autant une opportunité qu’une meute rugissante. Les plus faibles, ceux qui, comme nous, n’ont pas de crocs à exhiber, n’y ont pas leur place. Ça fait près d’un siècle que l’Afrique consomme, en flux continu, toute la déjection cancérigène du monde. Sans jamais pouvoir dire non au moindre poison.

Tiburce

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page