Le procès des 42 jeunes arrêtés dans le cadre des violences électorales en 2021 s’est ouvert ce vendredi 26 avril 2024, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Les premiers prévenus écoutés dans ce dossier risquent plusieurs années de prison.
En effet, repartis dans 6 dossiers, les accusés poursuivent leur passage à la barre. Poursuivis pour « incitation à la commission des actes terroristes », les deux premiers accusés écoutés risquent gros. Selon les informations de Bip radio, 10 ans et 5 ans de prison ferme, c’est la peine requise par le ministère public contre ces derniers. Il s’agit d’un mécanicien et un étudiant en master de Sociologie qui ont tous deux plaidé non coupables. D’après la même source, l’étudiant a déclaré à la barre, avoir participé à des marches pacifiques et rien d’autre. Quant au mécanicien, il a reconnu avoir dégonflé des pneus lors des manifestations à Savè mais a nié toutes les déclarations qu’il avait faites lors de l’enquête préliminaires.
Dans sa réquisition, le ministère public a demandé à la Cour de condamner respectivement à 10 ans de prison ferme et 20 millions d’amende et à 5 ans de prison ferme et 25 millions d’amende, le mécanicien et l’étudiant. Le verdict de la Cour est attendu pour le 03 mai prochain.