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Levée des sanctions de la Cédéao contre le Niger et le Mali : la diplomatie payante de Faure Gnassingbé

Le 24 février dernier s’est tenue à Abuja, au Nigeria, la 53è session extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au terme de cette rencontre, l’organisation sous régionale a décidé de la levée d’une partie des sanctions contre le Niger et le Mali notamment les sanctions économiques et financières. Un résultat de la vision diplomatique du chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé.

En effet, portée principalement par le Togo et soutenue par d’importantes personnalités africaines, cette levée des sanctions prises contre le Niger et le Mali suite aux coups d’État, est considéré comme une grande victoire de la diplomatie togolaise et témoigne de l’immense rôle joué par le président togolais. Ainsi , quelques jours avant la tenue de ce sommet, le chef de l’État togolais a effectué le 17 février, une visite express à Abidjan dans le but de convaincre son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. De même, le président Gnassingbé s’est également servi de l’influence de son ancienne conseillère à la présidence et actuelle vice-présidente de la Commission de la Cédéao, la togolaise Damtien L. Tchintchibidja, qui, lors du mini-sommet de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA) tenu en marge de celui de la Cedeao, a porté la cause du président togolais.

Un autre fait qui a fait pencher la balance dans la prise de cette décision, est le spectre d’un défaut de paiement du Niger qui a de grandes incidence sur l’ensemble du système financier régional. Car, selon Africa Intelligence, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) malgré les sanctions, continuait de couvrir en devises les importations et exportations du Niger.

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