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Des lignes vont bouger : un billet de Tiburce Adagbè

La pression qu’exerce depuis quelques semaines la CEDEAO sur les putschistes de Niamey ne passera pas pour pure perte. Elle consolidera à tout le moins l’existence d’un discours institutionnel communautaire très martial contre les coups d’Etat. Peu importe que sa menace d’intervention militaire soit mise à exécution ou pas, que ses motivations soient transparentes ou non.

De l’autre côté, la France sait désormais que l’Afrique change et qu’elle doit s’adapter à cette nouvelle jeunesse africaine très peu complexée et qui ne sait pas faire le sourire « Y a bon banania ».

Tiburce

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