Quatre petits mots formant une expression sacrée par le constituant béninois. Le premier d’entre nous a, depuis le 11 décembre 1990, l’obligation, à chaque fin d’année, d’aller présenter devant la représentation nationale, une vue panoramique du chemin fait en douze mois et d’ouvrir des perspectives.
Il se fait qu’en plus de trois décennies de cette pratique constitutionnelle, nos différents chefs d’Etat ont substitué à l’expression « Etat de la nation », celle plus simplifiée de « Liste des réalisations infrastructurelles du gouvernement ». Et, bien sûr, ils sont chaque fois passés à côté de l’exercice.
Tiburce
