Affaire Baltasar : l’État équato-guinéen réagit et annonce des sanctions
En Guinée-Équatoriale, l’affaire de sext@pes du fils de l’actuel président de la commission de la CEMAC, Baltasar Ebang Engonga, est devenue un sujet d’Etat. Après la sortie du Procureur général qui a décidé de mener une enquête pour savoir si l’auteur était un porteur d’une maladie infectieuse qu’il aurait voulu transmettre, les autorités politiques du pays aussi ont réagi.
En effet, le vice-président de la Guinée-Équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue s’est exprimé sur le sujet en indiquant qu’une première décision a été prise. « Les relations s€xuelles sont interdites dans les bureaux. Des mécanismes de contrôle sont déjà en place et toute personne qui enfreindra à nouveau cette règle sera sanctionnée pour faute et sera licenciée », a-t-il déclaré.
Le vice-président équato-guinéen a aussi déploré les répercussions que ce scandale aurait sur la situation des familles dans le pays. « La sécurité nationale est en danger. Notre structure familiale risque de s’effondrer avec des multitudes de séparation, de violences. Cette situation risque d’avoir des conséquences incalculables sur notre société et notre économie », a souligné Teodorin Obiang.
Pour rappel, depuis plusieurs jours, des vidéos érotiques mettant en scène Baltasar Ebang Engonga, surnommé «Bello», circulent sur les réseaux sociauxl. Dans ces vidéos, ce dernier apparaît en compagnie de plusieurs femmes, dont certaines seraient mariées, dans divers lieux tels que des hôtels, son bureau ou d’autres espaces privés. Cette affaire a suscité une vive indignation au sein de la société, où les appels à des sanctions sévères se multiplient, tant pour le protagoniste que pour les personnes impliquées.