Le Paris Saint-Germain (PSG) est dans la ligne de mire des défenseurs de l’Ukraine contre la Russie dans la guerre qui oppose les deux pays. Et pour cause, le club de la capitale française a annoncé la venue d’un joueur russe au sein de son effectif.
En effet, le weekend dernier, le Paris Saint-Germain a officialisé le recrutement du gardien russe Matveï Safonov en tant que nouveau sociétaire du club de la capitale. En contrepartie, le club français va verser environ 15 millions d’euros au club de Krasnodar, dont le propriétaire est Sergueï Galitski, un oligarque russe sous sanctions ukrainiennes.
Interrogé par le média français « l’Opinion », André Klarsfeld, secrétaire général de l’association Pour l’Ukraine, a dénoncé ce transfert comme une participation du club français à l’effort de guerre russe. « Une partie de cet argent atterrira mécaniquement dans les caisses de l’Etat russe et contribuera donc à la destruction de l’Ukraine par l’armée de Poutine. Le PSG va participer à l’effort de guerre russe ! Dans l’esprit sinon dans la lettre, ce commerce de joueurs contredit les sanctions économiques qui visent la Fédération de Russie, pour l’obliger à mettre un terme à sa guerre d’agression criminelle », a-t-il souligné.
Selon lui, la présence du joueur russe dans les rangs du PSG « a toutes les chances de servir la propagande de Poutine » et cela constitue donc « un très mauvais signal au monde du sport, et au-delà à tous les soutiens de la Russie : leurs pires fautes ne seront pas sanctionnées. », a expliqué André Klarsfeld.
Rappelons que le samedi dernier, le CIO a annoncé d’avoir autorisé quatorze sportifs russes et onze Bélarusses à participer aux Jeux sous bannière neutre, après avoir vérifié qu’ils n’avaient pas soutenu la guerre et n’ont aucun lien avec l’armée de leur pays. Un chiffre très faible puisqu’ils étaient 330 Russes 104 Bélarusses aux derniers JO. Les 25 athlètes (quatre en cyclisme, trois en gymnastique/trampoline, deux en haltérophilie et seize en lutte) seront privés de leurs couleurs officielles, ne pourront pas parader sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture et n’apparaîtront pas dans le tableau des médailles.