Placé sous mandat de dépôt jeudi dernier après sa présentation au procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ( CRIET), dans une affaire qui l’oppose au ministère José Didier Tonato, l’activiste politique Romuald Boco était à la barre ce lundi 15 avril 2024. Ayant plaidé coupable, ses avocats demandent sa libération sous caution.
En effet, poursuivi pour « harcèlement par le biais d’un système de communication » contre le ministre du cadre de vie, Romuald Boco a reconnu à la barre, les faits qui lui sont reprochés. Selon les informations rapportées par Banouto, il a également présenté ses excuses au ministère José Didier Tonato.
Par ailleurs, les avocats du prévenu ont sollicité sa libération provisoire pour plusieurs raisons. Selon leurs explications, Romuald Boco a des problèmes de santé et doit voyager demain mardi 16 avril 2024 pour des soins à l’étranger. De même, leur client a un scanner à passer le 25 avril prochain. Des requêtes auxquelles le ministère public a accédé tout en demandant à la Cour d’y joindre un cautionnement de 5 millions de FCFA compte tenu de la gravité des faits reprochés au prévenu et de son statut.
Au terme des discussions, le dossier a été renvoyé. Le délibéré de la Cour est attendu pour le 22 avril prochain, a indiqué la même source.