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Modification du code électoral : « ce nouveau code promeut l’unité nationale, mais aussi le développement équilibré du territoire national » selon Wilfried Léandre Houngbédji

Lors de sa séance d’échange hebdomadaire avec les professionnels des médias, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi ce vendredi 08 mars 2024 à l’adoption du nouveau Code électoral par l’Assemblée nationale. Et selon lui, ce nouveau code vise à promouvoir l’unité nationale, mais aussi le développement équilibré du territoire national.

Adopté dans la nuit du mardi 05 au mercredi 06 mars dernier, de majeures modifications ont été apportées au nouveau code électoral notamment le seuil de suffrages requis pour prétendre à l’attribution des sièges qui passe désormais de 10% à 15 voire 20% selon le type d’élection. Si pour plusieurs, cette modification est de nature à exclure certains partis politiques, le porte parole du gouvernement, estime qu’elle vise plutôt à promouvoir les partis politiques et les pousser à travailler afin d’avoir une bonne assisse nationale. « Ces 20%, ils disposent pour l’avenir. C’est à partir des élections de 2026. Cela veut dire que tous les partis aussi bien ceux qui sont à l’Assemblée nationale que ceux qui n’y sont pas, ils ont le temps de travailler pour renforcer leur base et convaincre d’autres de s’associer à eux, de fusionner, de devenir grands ou de conquérir des militants sur le terrain pour devenir grands. Cette disposition s’applique à tous les partis politiques, toutes tendances confondues. Lorsque la loi exige cela, la vertu, c’est de promouvoir chez nous, les partis politiques grands véritablement nationaux qui soient dans toutes les circonscriptions de notre pays et plus seulement des partis de régions, d’ethnies ou de Communes. On veut qu’il y ait une assise véritablement nationale, qu’ils soient partout au moins à un seuil minimum exigé et c’est ça qui permet à l’arrivée, d’avoir des partis qui ont une envergure nationale », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji.

Selon le porte-parole du gouvernement, ce nouveau code électoral favorise non seulement la promotion de l’unité nationale, mais aussi le développement équilibré du territoire national. « Leurs militants se retrouvent et parlent entre eux. Ça promeut l’unité nationale, mais aussi le développement équilibré du territoire national. Vous êtes un parti politique, vous allez aux Législatives, on vous demande d’avoir au moins 20% dans toutes les circonscriptions et si vous n’avez pas les 20% partout, vous pouvez perdre les voix que vous avez eu ailleurs et ne pas avoir de sièges. En d’autres termes, la loi demande de ne négliger aucune région du pays. Au jour d’aujourd’hui, aucun des partis représentés à l’Assemblée nationale, n’a eu au cours des élections de 2023, au moins 20% dans toutes les circonscriptions électorales. Ça veut dire que la loi, elle est pour tout le monde. Elle demande à tous de travailler à grossir, à renforcer les bases, parce que c’est ainsi qu’on aura une démocratie mature où les partis politiques sont les vrais acteurs de la gouvernance et du développement du pays et faire en sorte que les partis politiques ne soient plus otages d’un Pdg, d’un président- fondateur, d’un leader régional, etc… », a-t-il souligné.

Pour rappel, introduite et soutenue par les députés de la mouvance présidentielle, la loi portant modification du code électoral a été adoptée par 79 voix pour, 28 contre et une abstention.

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