Libération de Mohamed Bazoum : voici les conditions posées par la junte militaire nigérienne
Menées actuellement par le président togolais, Faure Gnassingbé, les négociations avec la junte nigérienne pour la libération de Bazoum retenu depuis le coup d’État du 26 juillet dernier, avancent et laissent présager un meilleur avenir. Toutefois, quelques points d’ombres perdurent.
Deux conditions essentielles ont été posées par la junte militaire nigérienne pour libérer le président déchu, Mohamed Bazoum, renseigne Africa Intelligence. La première, c’est sa démission. En effet, les militaires au pouvoir exigent la démission de Mohamed Bazoum de peur que ce dernier qui jusqu’à ce jour refuse de démissionner, ne se proclame pas président et reconnu comme tel par d’autres pays de la Cédéao une fois libéré.
En ce qui concerne la deuxième condition, la junte nigérienne craiyant la possibilité d’un front qui peut être mené par l’ex président Bazoum avec l’aide d’autres chefs d’État, souhaite qu’il ne quitte pas le sol nigérien après sa libération. Une condition qui n’est pas du goût de l’organisation sous régionale qui estime que l’ancien président doit jouir de sa liberté d’aller et de venir.
D’après la même source, les discussions vont se poursuivre dans les jours à venir afin de trouver un consensus pour la libération de Mohamed Bazoum d’ici au mois de mars.
Rappelons qu’après avoir libéré le 08 janvier dernier, Salem Bazoum, le fils du président Mohamed Bazoum, les militaires du général Abdourahamane Tchiani ont également relâché le lendemain soit le 09 janvier l’ex première dame Khadija Bazoum, tous deux retenus depuis la survenance du coup d’État.