La crise actuelle à Niamey est un puissant marqueur du temps. Des coups d’État, ce pays en a vu d’autres dans son passé. Des verts et des pas mûrs. Ibrahim Baré Maïnassara, par exemple, a été froidement barré sur un tarmac, criblé de balles. Le monde s’en était ému à peine une journée.
Mais tout ça, c’était avant l’apparition des réseaux sociaux et la rupture des digues de la parole anti française en Afrique . C’était avant que la chute de Khadafi ne transforme le Sahel en ceinture brûlante. Enfin c’était avant l’Ukraine, Poutine, Wagner. Qu’on ne s’y méprenne pas : cette crise nigérienne est une crise de l’influence française. C’est donc à elle de se battre à découvert. Et qu’on foute la paix à la CEDEAO !
Tiburce