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Menaces d’intervention militaire au Niger : les États se divisent

Lors du Sommet extraordinaire tenu le dimanche dernier, les Chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)ont émis des menaces d’intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel. Si certains pays partagent cette option d’autres sont contre et se rallient aux putschistes nigériens.

Les avis se divergent depuis l’annonce de la menace d’invitation militaire au Niger émise par la CEDEAO. En effet, si plusieurs pays à l’instar du Sénégal, la Mauritanie, la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigéria et bien d’autres soutiennent la menace d’usage de la force émise par les chefs d’État de la CEDEAO et soutenus par certains partenaires occidentaux notamment la France, d’autres font bloc derrière les putschistes contre toute intervention militaire. Ainsi donc, à travers des communiqués, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, trois États dirigés par des militaires, ont mis en garde contre toute éventuelle intervention militaire au Niger pour rétablir le président Mohamed Bazoum. En plus de ces trois pays, l’Algérie aussi s’oppose à l’usage de la force.

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